73 - Rajeunir autour du Monde...
J'avais oublié qu'en plus d'un changement 'horaire, en arrivant à Tahiti, j'allais devoir changer aussi de date et revivre la journée du 20 avril sur laquelle je m'étais endormie la veille ! Voilà ! j'ai trouvé la combine pour rajeunir : je passe ma vie à faire le tour de la terre jusqu'à retrouver mes 20 ans !
Mon avion a donc, à mon insu, franchi la ligne de changement de date (Internationale Date Line). C'est une expérience comme une autre mais cela provoque un sentiment un peu étrange que je n'arrive pas à exprimer. J'avais complètement oublié ce détail lorsque j'ai préparé ce périple. Comme d'habitude, je ne change rien à mon appareil photo qui reste fidèle à l'horaire français, sinon, je vais m'embrouiller...
Notre avion vient de se poser sur lîle, il est plus de 21h, la nuit est bien tombée. Je n'ai aucun renseignement sur ce petit bout de terre auquel je n'ai pas eu le temps de m'intéresser lors de mes préparatifs...même pas de bouquin ! Je me sens un peu perdue mais, au moins, on y parle Français. J'ai la chance que malgré l'heure tardive, un jeune employé est disponible au guichet Information. Il me donne une adresse de pension où je dois téléphoner afin que les gérants viennent me chercher, s'il y a de la place dans leur hébergement. J'achète une carte téléphonique, je les appelle, l'hôtesse me répond que son mari se trouve justement sur place pour récupérer des clients; Super ! je retire de l'argent, et là, surprise ! j'e croyais qu'ils étaient passés à l'Euro, comme nous, hors, ce sont encore les Francs CFP (comme les Anciens Francs français; pas les "Nouveaux Francs", non, ceux qui ont encore de nombreux zéros derrière le chiffre ! ça fait tout drôle !). Décidément, je ne connais riens de cette île lointaine si fréquentée des touristes du monde entier.
Je me retrouve dans un petit dortoir 4 lits d'une pension "familiale, bien agréable, à un prix raisonnable équivalent à 12€ la nuitée.
Je reviens un peu déçue des randonnées que j'ai tenté de faire autour de Papeete. Tous les chemins et sentiers que j'ai empruntés se terminent en "cul de sac" ou en "Propriété privée" même pas annoncés par un panneau ! De plus, l'île étant assez montagneuse, j'ai souvent grimpé pour rien ! mes côtes me font toujours souffrir et rendent les excursions fatigantes, ce qui ajoute à mon manque d'anthousiasme.J'ai erré sur des plages publiques, toutes caillouteuses, où je me suis fait assaillir par les moustiques ! Mais...où sont les "plages de rêve" ?
Afin de ne pas rester sur ma déception, je décide de préparer mes affaires pour un petit séjour à Mooréa qui m'a l'air plus sauvage...on va voir ça ! En attendant, je m'endors dans un dortoir dont je suis la seule occupante, ça me plaît bien !
Pour me rendre à l'embarcadère, je dois prendre un pittoresque bus tahitien, une sorte de "truck" bâché, sans vitres, multicolore et très joyeux !
Dès mon arrivée, je m'installe dans le ferry, aussi confortable que ses homologues australiens, avec bar et sandwicherie, juste pour une petite demi-heure de traversée ! Et il y a de monde au bar...Il y a aussi pas mal de houle, je suis surprise ! Vers midi, la superbe île de Mooréa se présente à mon regard émerveillé dans toute la majesté de ses montagnes taillées au couteau. je suis immédiatement sous le charme.
Un seul souci: où dormir sans se ruiner ? dans le bus qui m'emmène vers le Centre, je pose la question au chauffeur qui hésite...En m'entendant, un jeune couple me suggère de les suivre dans leur hébergement à 12 € la nuit, comme à Papeete : ça me va !
Sur les lieux : une sorte de camping où l'on me propose une place dans un dortoir de 3 lits, assorti d'une cuisinette avec frigo etc...au rez de chaussée donnant directement sur une petite plage, c'est super ! je sens que je vais m'y plaire.
Après une bonne suit bercée par le léger ressac, je me réveille en forme, prête à explorer ce nouveau royaume.J'avais déjà parcouru environ 5 km sur la route du Belvédère quand un monsieur arrête son véhicule à mon côté pour me proposer d'y monter. Il me conduit presque qu' au sommet d'où la vue est imprenable : les baies...les montagnes déchiquetées...Mooréa vaut le détour! J'ai eu droit à la même gentillesse des habitants pour le retour : une personne m'a proposé son aide pour me conduire à l'endroit où la vue du coucher de soleil est la plus belle. malgré l'aide de mes "chauffeurs bénévoles", j'ai parcouru une vingtaine de km à pieds aujourd'hui !
Je garderai un très beau souvenir de Mooréa qu'il me faut quitter pour retrouver Papeete et m'envoler le lendemain vers une destination qui me fascine depuis mes 15 ans suite à un reportage cinématographique d'un couple de voyageurs de "Connaissance du Monde" : "Les Mystères de l'ïle de Pâques".. A mon tour de les explorer...Encore un rêve soit-disant inaccessible qui m'ouvre ses ailes...
A SUIVRE...
73 - Rajeunir autour du Monde...
J'avais oublié qu'en plus d'un changement d'horaire, en arrivant à Tahiti, j'allais devoir changer aussi de date et revivre la journée du 20 avril sur laquelle je m'étais endormie la veille ! Voilà ! j'ai trouvé la combine pour rajeunir : je passe ma vie à faire le tour de la terre jusqu'à retrouver mes 20 ans !
Mon avion a donc, à mon insu, franchi la ligne de changement de date (Internationale Date Line). C'est une expèrience comme une autre mais cela provoque un sentiment un peu étrange que je n'arrive pas à exprimer. J'avais complètement oublié ce détail lorsque j'ai préparé mon périple.
Comme d'habitude, je ne change rien sur mon appareil photo qui continue à être fidèle à l'horaire français, sinon, je sais que je vais m'embrouiller...
Notre avion vient de se poser sur l'île, il est plus de 21h, donc il fait nuit et je n'ai aucun renseignement sur ce petit bout de terre auquel je n'ai pas eu le temps de m'intéresser lors de mes préparatifs. Je n'ai même pas de bouquin ! Je me sens un peu perdue mais, au moins, on parle Français. J'ai la chance que, malgré l'heure tardive, un jeune employé est disponible au guichet Information. Il me donne une adresse de pension où je dois téléphoner afin que les gérants viennent me chercher, s'il y a de la place dans leur hébergement. J'achète une carte téléphonique, je les appelle, l'hotesse me répond que son mari se trouve justement à l'aéroport pour récupérer des clients. Super ! je retire de l'argent, et là, surprise ! je croyais qu'ils étaient passés à l'Euro, hors, ce sont encore les Francs CFP (comme les Anciens Francs français. pas les "Nouveaux Francs", non, ceux qui ont encore pleins de zéros !) Décidément, je ne connaîs rien de cette île lointaine si fréquentée par les touristes du monde entier...
Je me retrouve dans un petit dortoir 4 lits d'une pension "familiale" bien agréable et à un prix raisonnable équivalent à 12 € la nuitée.
Je reviens plutôt déçue des randonnées que j'ai tenté de faire autour de Papeete. Tous les chemins et sentiers que j'ai empruntés se terminent en cul de sac ou en "Proprité privée" même pas annoncés sur un panneau ! De plus, l'île étant assez montageuse, j'ai souvent grimpé pour rien. ?Mes côtes me font toujours souffrir et rendent les excursions un peu fatigantes, ce qui ajoute à mon humeur peu anthousiaste !
J'ai erré sur des plages publiques toutes caillouteuses où je me suis fait bouffer par les moustiques !
Mais où sont les "plages de rêve" ?
Après avoir préparé mes bagages pour me rendre à Mooréa qui m'a l'air plus sauvage...on va voir ça ! je me couche dans un dortoir dont je suis la seule occupante, ça me plaît bien !
Ma pension étant située en dohors de la ville, je dois prendre d'abord un pittoresque bus tahitien, une sorte de "truck" sans fenêtres, multicolore et très gai.
Arrivée au débarcadère, je m'installe dans le ferry aussi confortable que les ferries australiens, avec bar et sandwicherie, juste pour une petite demi-heure de traversée ! Et il y a du monde au bar...
Il y a pas mal de houle, je suis surprise ! Vers 12h30, la superbe île de Mooréa se présente à mon regard émerveillé par la hauteur des montagnes qui semblent taillées au couteau. Je suis immédiatement sous le charme. Le seul souci : où dormir sans se ruiner ? Dans le bus qui m'emmène vers le Centre, je pose la question au chauffeur qui hésite...
En m'entendant, un jeune couple me propose de les suivre dans leur hébergment à 12 € la nuit, comme Papeete : ça me va !
Sur les lieux, une sorte de Camping, on me propose une place dans un dortoir 3 lits, assorti d'une cuisine avec frigo etc...au rez de chaussée donnant directement sur une petite plage, c'est super ! je sens que je vais m'y plaire.
Après une bonne nuit bercée par les vagues, je me réveille en forme, prête à explorer ce nouveau royaume.
Alors que j'avais déjà parcouru environ 5 kms sur la route du Belvédère, un monsieur arrête son véhicule à mon côté pour me proposer d'y monter. Il me conduira presque jusqu'au sommet d'où j'aurais une vie magnifique. Il me raconte un peu sa vie : vivant sa retraîte à temps plein sur son bateau et amoureux des îles Marquises dont il a fait son port d'attache.
La vue depuis le Belvédère a tenu ses promesses (Belvédère = "belle vue", n'est-ce pas ?) la vue sur les deux baies et les montagnes déchiquetées de Mooréa valent le déplacement ! Pour le retour, alors que je me préparais à faire du stop afin d'arriver assez tôt à Papeete pour le spectacle du coucher de soleil, un habitant en voiture me propose de l'accompagner pour me laisser le plus près possible de l'endroit où je voulais me rendre.
Je ne donne pas de détails mais, malgrè mes "chauffeurs bénévoles", j'ai tout de même parcouru ,à pieds en tout, une vingtaine de km.
Après ces quelques jours entre Tahiti et Mooréa, me voici de nouveau à Papeete pour m'envoler le lendemain vers une destination qui me fascine depuis mes 15 ans grâce à un reportage cinématographique de "Connaissance du Monde" : "les Mystères de l'île de Pâque"...
A moi de les explorer...encore un rêve soit-disant inaccessible qui m'ouvre ses ailes...
A SUIVRE...